dimanche 27 avril 2008

New York deuxième jour (suite et fin)

L'après midi sera consacrée à la visite du quartier chinois pour certains et de Time Square pour d'autres.
On commence à s'orienter pas trop mal dans Manhattan et les élèves, à la fin de cette journée, dominent parfaitement leur sujet. Ils savent tous où se trouvent les magasins les plus intéressants, les vitrines les plus attrayantes, les rues les plus vivantes, comment on fait pour s'y rendre le plus rapidement, le tout bien évidemment sans aucun plan.
Le quartier chinois, qui est en fait de plus en plus un quartier indien, est un alignement d'échoppes étriquées dotées d'arrière boutiques mystérieuses, généralement tenues par un vendeur qui essaie d'accrocher le regard du passant pour le harponner et lui fourguer ses babioles. Et pour cause, ils vendent tous quasiment la même chose et, qui plus est, strictement au même prix.
Au hasard de nos rencontres surréalistes, au coin d'une rue (ou d'une avenue), un monsieur âgé fouille dans les poubelles. Nous nous arrêtons avec un groupe d'élèves pour consulter le plan afin de déterminer la réponse à la fatidique question dans New York: uptown ou downtown?
Tout à coup, le vieux monsieur se redresse et s'adresse à nous: "vous cherchez quelque chose? je peux peut-être vous aider?" dans un français remarquable et sans accent aucun.
" Oui, bien sûr.... mais comment cela se fait-il que vous parliez aussi bien le français?"
"Oh, vous savez, Monsieur, je parle couramment 6 langues" répond-il d'un air malicieux, sûr de son effet. Nos ados n'en croient pas leurs oreilles, eux qui peinent à atteindre le niveau B1 du CECRL après 6 ou 7 ans d'Anglais à l'école.
Le petit monsieur est devenu un héros le temps d'une réplique, à nos yeux en tout cas, puis il a disparu, avalé par la foule et le bruit. Nous ne saurons jamais ce qui l'avait amené là, devant cette poubelle, à tenter de se nourrir des déchets de cette société de laquelle il était lui aussi rejeté.
Nous ne pouvons qu'imaginer les explications.

Message de Charles Winters à Charles Leblanc

Charles Winters, Principal de Quantico Middle High School, officier retraité des Marines, adresse à Charles Leblanc, Proviseur du Lycée Astier d'Aubenas, officier réserviste de la Marine Nationale, un message vidéo qui marque sa volonté de collaboration entre nos deux établissements.

jeudi 24 avril 2008

New York deuxième jour (suite)

Il n'est pas très loin de midi. Pas mangé depuis très, trop longtemps. Les quelques donuts frits dans de l'huile de vidange n'ont pas suffi à rassasier l'appétit de nos ados en pleine croissance.
Allez! Tous au Mac Do! Mais pas n'importe lequel , celui de l'intrépide; un porte-avion musée de l'air et de l'espace un peu comme à Washington mais sur un porte-avion.
Donc, il faut encore traverser Manhattan dans le mauvais sens , celui de la largeur.
Pourquoi le mauvais? Et bien tout simplement parce que dans ce sens là, il n'y a pas de métro et qu'il faut tout faire à pied.
Coup de chapeau à nos élèves qui malgré les mauvais traitements que nous leur faisons subir, ne se plaignent finalement pas trop. Pour arranger les choses, erreurs sur les directions et passage dans des rues en travaux. (à 40, un vrai plaisir). Mais heureusement, nous avons tous un but: le Mac Do de l'Intrépide. A ce moment là, c'est certainement le plus beau Mac Do du monde.

Arrivée sur le Pier 83. Il doit bien être 13 heures quelque chose. Les jambes sont aussi lourdes que l'estomac est vide. Vide? Vide ? Vide comme quoi?
Et ben, vide comme le Pier 83 et son plus beau Mac Do du monde.
Une magnifique enseigne lumineuse qui a bien du coûter au moins 3000 cheeseburgers nous indique que le navire sera de retour dans 167 jours. Super....contents de l'apprendre.
"Monsieur, quand est-ce qu'on mange?", "Madame, on va où maintenant?"
Ça y est, on y est. Ils n'iront pas plus loin.

Une rapide évaluation visuelle, nous permet de repérer dans un cercle de moins de 100 mètres, une sorte de bar-glacier-restaurant rapide qui ne nous inspire pas mais qui pour l'instant a le mérite d'être là.
Deux morceaux de pain de mie racornis emprisonnant un ovale de caoutchouc marron dénommé steak par le patron, une feuille de plastique vert et une rondelle de tomate aqueuse, le tout agrémenté de deux magnifiques petits paquets de chips, arrosés de deux grands verres de soda fluorescent: 15 $ par personne. (Bill Be Show, notre mascotte, réagit très mal!!! Il a fallu le réanimer.)
Claude C profite de cette occasion pour perfectionner son vocabulaire. A swindle: une escroquerie. La serveuse est bien obligée de l'admettre mais pour elle, c'est ça, New York. On n'aurait jamais du dire qu'on avait faim!
J'en ai encore les cheveux qui se dressent sur la tête.
BB

mercredi 23 avril 2008

New York deuxième jour

La nuit se termine et la journée démarre encore une fois de cette fameuse auberge de jeunesse de Chelsea. La dite auberge possède deux autres caractéristiques qui nous la rendent encore plus sympathiques: premièrement, elle fera sourire tous les américains qui connaissent New York car en entendant le nom de Chelsea, cela évoquera immédiatement la même chose que si on parle du quartier du marais à Paris; en clair, c'est le quartier gay. En soi, cela ne pose strictement aucun problème à qui que ce soit mais question folklore, nos "petits" en prennent encore un peu dans les mirettes.
Ils ne sont tout bonnement pas habitués. Question ambiance, ça assure. Les boutiques, les restaurants, les bars. Les couples se sentent de libres de s'y afficher sans complexe, ce qui n'est pas encore le cas à Aubenas. Pour bientôt, peut-être?


Autre caractéristique de la localisation de notre chère auberge de Chelsea: elle est en face du "precinct", c'est à dire du commissariat de police local. C'est super de voir le NYPD (New York Police Department) inscrit en gros, là, devant nos yeux, ..... (allez, j'ose).... comme à la télé!
Et la sirène? me direz-vous. Comme à la télé, pareil, idem, sauf que elle doit bien taper dans les 120 décibels quand on est à côté c'est à dire l'équivalent de la sono de Metallica ou d'un Airbus au décollage. Donc, en pleine nuit, il y a de quoi avoir une attaque cardiaque lorsque le gentil policier appuie sur le bouton pour se frayer un chemin dans New York toujours occupée par sa faune insomniaque habituelle.


La journée continue mais cette fois ci, il y a une priorité absolue: le consulat français. Il nous reste 3 jours avant de partir et il ne s'agit pas de se louper pour faire faire les papiers de l'élève qui a perdu son passeport. Donc, le petit déj ce sera pour une autre fois. Maintenant c'est direction Central Park où se trouve le consulat.



Après avoir négocié plus d'une demi heure avec une Pakistanaise qui vend des tickets de métro (Ils ne veulent que du cash dans cette ville! La carte bleue, ils n'aiment pas), MD a obtenu un pass d'une journée de métro pour tous.

C'est parti pour le métro New Yorkais, le coupe gorge, le lieu de tous les maux de la terre. Super mal indiqué dans les rames par rapport à Paris, un système bizarre de portes à double sens. Pour certains, c'est la première fois qu'ils prennent le métro. Décidément, nos bambins auront leur dose de premières fois!
Méga stress avant d'embarquer: "où est-ce qu'on descend?" "c'est quoi, la ligne?""c'est où le rendez-vous, si on se perd?". Heureusement, il n'est que 8h00 du matin, ce qui simplifie beaucoup les choses. A 18h00, ce n'est pas la même histoire. Le stress est tel, mais bien sûr, maintenant qu'on est des grands on dira qu'on n'a même pas peur, mais en tout cas, nous n'avons pas vu de photos. C'est un signe! (je suis qu'on va en envoyer pour nous faire mentir).


Traversée de Central Park à pied, en marchant contrairement à la moitié des gens qui courent, font du roller, de la trotinette, un peu de vélo (mais c'est interdit), poussent des poussettes. Ici, c'est le paradis de la"nanny" (nounou). Un des garçons dit: "vous avez vu la dame chinoise, elle a des enfants blancs!" et aussi "oh, puis la dame noire, aussi!" d'un ton stupéfait en écarquillant des yeux d'une si jolie naïveté.
Mais non, mon garçon, ici le quart monde inférieur promène, berce, nourrit et finalement élève les enfants du quart monde supérieur qui lui, court après sa montre et ses dollars sans voir ses enfants grandir.
Zut! C'était très beau une dame noire avec des enfants blancs finalement. Je viens de l'amputer d'un morceau de naïveté. Ça fait un peu mal.

Pendant ce temps là, conciliabule avec MD (le profs font la gueule, le gamin n'est pas à l'aise dans ses baskets sur la photo) pour ne pas se louper avec les horaires. Il faut que les gamins mangent. Nous décidons de faire poireauter tous le monde.
Tant pis, avec un peu de chance, cela ne durera qu'une demi heure.
Ça a duré 2 heures 30. La classe. On s'en fiche. On a les papiers.
Problème: "Monsieur, ON A FAIMMMMMMMMMMMMMMMMM!!!!!!!!!!!!!"
Ok, les gars, vous pouvez aller dévaliser la baraque à "junk food" (mal bouffe) la plus proche, histoire de remonter un peu le taux de cholestérol qui baisse dangereusement depuis ce matin et de refaire les niveaux en diabète, protéines animales transgéniques et colorants de la planète Mars.


Cela dit Central park, c'est magnifique et au milieu de cette folie urbaine démesurée, le simple fait de voir des arbres et de l'herbe provoque un sentiment d'apaisement qui est accentué par quelque chose dont on prend conscience progressivement à mesure que l'on pénètre le parc..... le silence. Oh, évidemment par le silence absolu! non, un silence relatif. Les voitures sont loin, on commence à percevoir des chants d'oiseaux, des enfants qui rient, qui crient même en jouant et à ce moment là, c'est agréable. Le bruit est une pollution souvent oubliée, à tort.

mardi 22 avril 2008

Auberge de jeunesse/ youth hostel


Sortir de Pen Station n'est pas une mince affaire avec un groupe de quarante personnes. Nous rèussissons à créer une sorte de mini vague à nous qui nous permet d'avancer en force jusque vers la sortie à côté de Madison Square Garden.
Pour être honnêtes, ce n'est que le lendemain que l'on s'en est aperçu car pour l'instant une seule chose compte: personne ne veut perdre le troupeau. Nous avons tous l'impression que ce tourbillon humain va nous emporter comme dans la valse d'Edith Piaf.
Il faut passer de la 31 ème rue à la 20 ème. Super, ça c'est fastoche! Pour traverser, on a l'assistance du compte à rebours pour les piétons. Dès fois c'est 60 secondes, des fois 30 secondes. Dans tous les cas, ce chiffre indique le temps qu'il vous reste à vivre sur un passage pour piétons. Dès que le feu passe au vert pour les voitures, une centaine de V8 dopés au 95, avalent goulument quelques gallons d'une essence moitié moins chère qu'en Europe et vous chargent tels un troupeau de bisons paniqués à l'idée d'être en retard dans ce monde si pressé. Les taxis font hurler leur klaxon mais ne freinent jamais.
Ah, ça va être cool avec un groupe de 40! Va falloir innover pour se déplacer.
Et puis 10 rues à remonter, c'est pas grand chose. Avec les valises, les nouveaux sacs qu'on a été obligé d'acheter pour ranger les nouvelles babioles qu'on n'a pas pu s'empêcher d'acheter, tout devient compliqué. Les trottoirs à monter, le sprint pour ne pas se faire écraser en fin de compte à rebours, les passages plus étroits, les demi-tours parce qu'on a loupé la bonne rue (que pourtant on l'avait dit que c'était là mais que bon, après tout, elle doit avoir ses raisons pour continuer, hein MD?).
Tout à coup, au détour de la 7th avenue et de la 20 ème rue, nous découvrons avec bonheur le havre de paix tant attendu depuis 5h00 du matin, heure de notre départ de Quantico (que nous regrettons déjà!).
Chelsea International Youth hostel.
Pour se faire une idée, rien de tel que d'aller faire un tour sur le site web de cette auberge de jeunesse. Il faut cliquer sur "photo tour" pour avoir des images de l'intérieur. Effectivement, les images sont vraies, bien qu'un peu anciennes (la fresque murale dans la cour tourne au graffiti délavé fait à la peinture bon marché) et le mobilier dans la chambre double bed devait y être le jour de la photo mais le jour de notre arrivée, il n'y était plus, ça , c'est sûr!
le problème, c'est que nous aurions jamais du aller à Quantico pour commencer. Nos élèves ont été habitués au luxe douillet de ces confortables maisons américaines où ils ont été choyés, dorlottés, chouchoutés et là, c'est le drame!
"Venez voir! venez voir!", nous dit Florian C , "on ne peut pas dormir ici, c'est trop petit et c'est moche!"
Et là, une seule réflexion me vient à l'esprit. Je suis en admiration, en admiration totale, je suis même ébahi de voir le pouvoir de l'image et surtout le talent incroyable du photographe qui a su, et ce de main de maître, transformer cet endroit glauque en une auberge accueillante sur le site web de l'établissement. Chapeau bas!
De toute façon, ce n'est pas grave, on est tellement crevé...

Arrivée à New York


Débarquement à New York.
Le groupe est fébrile. C'est NEW YORK! Le fantasme, l'émerveillement, la surprise, la trouille, la panique, l'orientation, la vitesse, les gens, la fumée, la pollution, les taxis, la violence, le glamour, l'amour, la peinture, l'art moderne, le grand parc, les joggers, les fast food, les voitures de police, les sirènes, les pompiers, les immeubles, la marée humaine.
Tout est là pour qu'on en prenne plein les yeux. Je me demande ce qu'il peut passer par la tête d'un adolescent vivant en Ardèche lorsqu'il découvre une telle concentration d'êtres plus ou moins humains. Nous vivons sur la même planète mais appartenons-nous à la même espèce. Ce biotope est si différent de celui que nous connaissons.

Washington DC / New York City

La suite des événements en gare de Washington nous confirme que cette journée sera placée sous la fameuse "Murphy's law".
Le responsable des billets refuse obstinément de modifier notre départ raté de 8h00 pour un autre train vers 10h00. Il faut téléphoner en France, puis en Californie puis le bureau californien doit appeler le chef de la gare de Washingon qui doit donner l'ordre au monsieur (celui du début qui refuse de nous donner les billets) de nous les donner enfin. Il n'y a pas qu'en France que l'administration est compliquée!
Bon, nous on s'en fiche la gare de Washington est très jolie et en plus, chose incroyable, il y a un magasin d'accessoires Harley-Davidson DANS la gare. Fabuleux!Quelques T-shirts plus tard, on nous apprend que le Monsieur des billets (celui qui ref..............) a finalement cédé à l'acharnement de MD et à l'idée qu'il allait sans doute avoir à gérer 40 français, clochards d'un soir dans sa gare . Le jour de la venue du Pape, ce n'est pas "politiquement correct".
C'est donc reparti vers les quais où les passagers attendent le train un peu comme dans un aéroport mais en plus petit. Nous entrons ainsi dans un ce ces parcs à gens matérialisés par des piquets et de bandes de tissu genre ceinture de sécurité donc les américains raffolent. Les anglo-saxons ont une obsession récurrente et presque maladive: la file d'attente.

A gauche, un exemple de file d'attente parfaite, preuve que les élèves français ont de fortes capacités d'apprentissage.
La file d'attente doit être signalée ("the line starts here"). Elle doit être en file indienne et puis elle doit être droite. Enfin, elle ne doit pas gêner la circulation des gens. (autre obsession récurrente) . 40 français qui poireautent depuis 5hoo du matin dans le flou total , surchargés de sacs en tout genre, il ne faut pas leur demander de respecter ce genre de chose. Alors on se pose à l'endroit exact où on s'arrête, on fait glisser son sac par terre ou on le laisse carrément tomber, parfois on le jette. Le résultat est une espèce de troupeau bruyant, aux formes non géométriques variées généralement rassemblé autour d'une montagne de sacs.

Derrière nous, une dame affolée par ce spectacle, perdue dans cet univers qu'elle ne reconnaît plus demande prise de panique à un monsieur à côté d'elle: "Is this a line?" Le monsieur ne répond pas. Elle répète "Is this a line?". En guise de réponse, elle n'obtiendra qu'une moue dépitée et un haussement de sourcils dubitatif. Deux mondes s'opposent: les latins et les anglo-saxons. Ce n'est pas la première fois et ce ne sera pas la dernière.
BB

De retour en France/Back to France

Des millions d'excuses pour la suite de ce voyage, tronquée par une connexion internet défaillante à New York. 2$ les 10 minutes, j'ai renoncé. C'était de bonne augure pour s'habituer aux futures "arnaques" caractéristiques des grandes villes. New York est une très grande ville.

Sorry for not writing anything on the blog during the last few days but I was told that New York was the city where we could have wifi connection everywhere. That's true. I was not told we had to pay 2 bucks every ten minutes for it! At least, that was the case in our youth hostel.

mercredi 16 avril 2008

Départ de Quantico


Aujourd'hui, tout démarre de façon merveilleuse puisque tout le monde est à l'heure, c'est à dire tous les élèves avec leur famille et tous les enseignants.Nous recevons tous un collier porte-clé de l'école de Quantico plus un crayon marqué du même nom. Il y a des larmes et c'est vrai que c'est le cœur serré que nous nous séparons de nos amis américains. C'est sûr, il y aura un voyage retour et tous ont envie de mener un projet à long terme de jumelage entre nos deux écoles.
Ah , oui? j'oubliais presque ..... il ne manque que.....
LE BUS!!!!
2 heures de retard donc le train que l'on doit prendre à Washington est parti depuis un moment lorsque nous arrivons à la gare. Remarque: le bus n'a jamais été en retard alors que cela n'aurait posé aucun problème toute la semaine. Non, c'est le jour du départ que le chauffeur a choisi de nous oublier!!!
Comme dans ce jour type de journée les ennuis n'arrivent pas seuls - l'assistant principal appelle cela "Murphy's law"- Neil a perdu son passeport. Nous allons perfectionner notre anglais administratif, je le sens. Il faut positiver, on va en avoir besoin.
Pour couronner le tout, chez Amtrack - sorte de SNCF locale - ils ne veulent pas nous donner de nouveaux billets parce qu'ils n'ont pas reçu la nouvelle réservation. Cool! Il est vrai que la gare de Washington est très jolie et immense. On doit être bien pour dormir ici!

mardi 15 avril 2008

WEB ALBUMS


Essayons de rassembler les photos par thèmes pour que tout le monde s'y retrouve. Nous avons plus de 1500 photos pour l'instant et ça commence à devenir compliqué car nos étudiants aimeraient tous voir leur binette sur ce blog.
Décision a été prise d'en mettre le maximum grâce aux albums web.

People sleeping : picture +vidéo
Baseball game: Braves/Nats
Sunny's birthday party

If some of our American friends want to add new articles and tell their own experience about that program, please send email to
usastier@gmail.com
and I will let you write on the blog if you are properly identified to me and Mrs. Adinolfi.
Pictures are also welcome.

Bruno Boddaert.

lundi 14 avril 2008

Dimanche 13 Avril

Aujourd'hui matinée exceptionnelle, le départ est à 11h00. Quelle bonne idée nous avons eu de prévoir cette "grasse matinée". En effet, la soirée de Samedi était libre mais c'était sans compter sur les capacités d'organisation de nos copains américains. Tout le monde s'y est mis. Les familles d'accueil, les voisins, les copains des voisins, et hop tous au bowling nocturne!! Certains s'étaient même mis sur leur 31, nous avons les preuves! Et comme disait un animateur bien connu, ce fut une "sacrée soirée!" MORE PICTURES OF BOWLING

Départ dans un autocar digne de ce nom (pour une fois) en direction du Nationals Park pour assister à la rencontre de la Professional League entre les Atlanta Braves et les Washington Nationals -nom de l'équipe locale de Washington .

Ce stade vient d'être inauguré et c'est une merveille architecturale par sa taille, sa conception, son esthétique sans oublier son extraordinaire fonctionnalité. Quel que soit l'endroit où on est assis, la visibilité et la lumière sont parfaites. L'écran géant est GEANT voire gigantesque, les couloirs sont des autoroutes à piétons. En cas d'hypoglycémie, ils ont prévu un fast food tous les 10 mètres, aucun souci à se faire.
Les élèves découvrent un nouveau sport, qui s'apparente pour certains, plus à un jeu. La première difficulté avec le baseball c'est d'en comprendre les règles et encore plus de les mémoriser tant il y en a (enfin pour BB quoi)!
L'ensemble des français a quand même compris les "strikes", les "balls" les "innings" et les "outs" et s'est comporté en supporters modèles de l'équipe des Washington Nats qui a fini par vaincre in extrémis les Braves d'Atlanta par 5 à 4. On a aussi eu droit à une superbe Marseillaise chantée avec passion par nos gamins.
Bilan très positif d'une journée glaciale, ventée et nuageuse qui en a surpris beaucoup, arrivés en shorts et t-shirts le matin même. Les écarts de température sont eux aussi gigantesques.
MORE PICTURES
BB et MD

dimanche 13 avril 2008

Samedi 12 Avril




Départ à l'heure habituelle.
Hiking at the Great Falls. De la randonnée pédestre pour changer un peu de la ville.
Nous en profitons pour changer aussi de bus et de chauffeur. Le chauffeur, d'ailleurs est génial, on dirait Danny Glover, le policier complice de Mel Gibson dans l'arme fatale. Il accepte gentillement une photo en nous précisant qu'il préfèrerait avoir le compte bancaire de la vedette de cinéma plutôt que sa tête.
Nous repartons dans un bus jaune (Thomas en est le fabricant) et même quelques décennies en arrière. C'est apparemment une technique américaine pour réveiller les étudiants avant d'aller en cours. Faire un tour dans ce genre de bus, c'est comme participer à un milk shake géant ou à une bonne séance de trampoline collective.
Pour les malheureux qui voudraient discuter avec leur voisin avant ou après l'école, c'est tout bonnement impossible, le moteur fait un bruit de Boeing au décollage et il faut hurler dans l'habitacle pour se faire comprendre! Original.
Les Great Falls arrivent après un heure de route ou plutôt de machine à laver.
Les amoureux de la nature sont servis. La rivière Potomac nous présente ici un "spot" monstrueux pour kayakistes. D'après Claude, il est presque infaisable. Un kayakiste local nous parle d'un niveau 6. Très haut de gamme pour ce sport. Il y a un débit énorme et le paysage est magnifique. Promenade et pique nique accompagnés par certains élèves de Quantico qui nous suivent régulièrement. Sunny perfectionne son football américain; la complicité avec sa famille d'accueil est flagrante et fait plaisir à voir.

Vendredi 11 avril


Richmond, capitale de la Virginie et surtout du Sud.
Cependant, l'influence étudiante y est très forte. L'atmosphère est radicalement différente. On entend plus de bruit dans la rue, les gens -surtout des étudiants bien entendu- sont jeunes et pour cause...
Claude C me fait remarquer que l'on voit plus de cyclistes. De mon côté, je vois des gens tatoués avec des body piercing bref quelque chose de nouveau et de fort agréable. Un endroit "cool" comme disent les élèves.
Cary street, le matin. Un rue pittoresque bordée d'échoppes à l'inspiration très européennes. On compte un certain nombre de boutiques se proclamant françaises. C'est un gage de raffinement ici et cela assure le côté intellectuel du magasin. Personne n'est dupe mais nous sommes tout de même sur une autre planète.

VCU Virginia Commonwealth University

Shafer court dining center est le restaurant universitaire où nous allons prendre le déjeûner.
Une amie de MD, Tiffany a obtenu des tickets gratuits pour manger dans ce restaurant ultra moderne. C'est un complexe de 5 ou 6 buffets incroyables. Grande qualité et entièrement à volonté. Nos français se jettent, voraces, sur les plats, passent et repassent sans arrêt, desserts sucrés, glaces à l'italienne.
Malgré l'engouement de nos jeunes, les meilleures conditions sont réunies pour fabriquer de futurs obèses.

La suite de la journée se passera à Belle Isle an milieu du fleuve James après la visite guidée de l'université.

VCU est un sacré "morceau": 35000 étudiants. Nos élèves se rendent compte de ce que représentent des études aux Etats Unis. Cette université, très réputée pour son école artistique, ne coûte que 6000$ par an; somme à laquelle il faudra ajouter les 7000$ d'hébergement pour donc un coût total de près de 8500€ par an. Il paraît que ce n'est pas cher puisque certaines unversités vous facturent leurs services jusqu'à 50000$ par an.

Les étudiant qui nous servent d'"ambassador" sont sidérés de savoir qu'en France, ce n'est pas le même système.

La visite nous amène jusqu'à l'intérieur d'un amphithéâtre de cours. Grande première pour nos jeunes.

Cependant, force est de reconnaître que la fatigue commence à se faire sentir. Les pauses se font de plus en plus longues.L'après midi se poursuit après un petit passage à la cocotte minute qui nous sert de car (ça tombe bien, on commençait à se refroidir!), direction un pont sur La "James river". Traversée d'un pont suspendu, très agité par le vent, qui nous mène à pied vers Belle Isle. Sunny a amené son ballon de foot américain et en profite pour l'essayer avec ses copains. Le reste de la troupe accuse le coup et en profite pour se détendre sur l'herbe.

samedi 12 avril 2008

Jeudi 10 Avril




Washington,DC (District of Columbia)
Le temps est enfin de la partie. Il fait chaud maintenant voire trop chaud. Le chauffeur du car est tout droit sorti d'une série américaine; il mange des graines de''sunFlower" (tournesol) toute la journée et les crache de facon élégante dans le même gobelet en carton depuis 3 jours.
Par souci d'économie ou par conscience écologique il ne mettra pas la climatisation. Le fond du bus est une étuve.
Arrivée à Washington DC par Hov Lane (high occupancy vehicle lane) C'est une double voie, au centre de l'autoroute, qui est ouverte dans un sens ou dans l'autre en fonction du trafic. Elle est réservée aux véhicules ayant au moins 3 personnes à bord (amende de 1000 $ pour tout contrevenant). C'est une incitation forte au covoiturage.
La ville de Washington est une ville administrative peuplée essentiellement de fonctionnaires. Les rues semblent encore plus larges que d'habitude. La place devant le Capitole doit faire au moins 10 terrains de foot.

Pour ceux qui ont vu Forrest Gump, c'est le lieu du rassemblement contre la guerre du Vietnam où F G, en uniforme, prend la parole devant des milliers de personnes.
Quelques élèves décident d'aller voir la maison blanche.

De leur propre aveu, c'est quelque chose à voir même si on ne peut pas approcher de très prés.


Visite du Smithonian museum C'est un endroit absolument extraordinaire. Un ensemble de musées, tous gratuits. Uu exemple que, pour une fois, nous ferions bien de suivre en France.
Dans ce complexe de musées, deux se détachent largement.
Le premier est le "air and space muséum'' C'est une histoire de l'aviation et de la conquête spaciale absolument vertigineuse. Un musée d'une richesse exceptionnelle. Une journée complète ne suffit pas à en faire le tour.
The museum of American Indians est un monument à l'architecture rare dans ce pays. Tout en rondeur et en circonvolution. Une expo de robes indiennes richement décorées constitue le clou du spectacle
Retour sur Quantico dans le bus où le chauffeur essaie de faire des French Fries(frites) avec nos élèves tant la chaleur est immense et le manque d'air dramatique!!!

jeudi 10 avril 2008

Mercredi 9 avril



Direction Williamsburg.
Départ à 7h30 du lycée de Quantico, heure de début des cours.
Les élèves râlent un peu parce qu'en fait, ce qui leur plaît le plus, c'est de rester avec leurs amis américains. Ils se connaissent maintenant très bien et ont plaisir à se voir. Une demande est faite pour pouvoir renouveler l'expérience de la journée en cours. Nous verrons si cela est possible car ce n'est pas prévu au programme.
Williamsburg est situé à 2 heures de route au Sud Est de Quantico. Le site du lieu donne une idée de ce que nous avons vu.
C'est une reconstitution d'une ville complète du 17ème siècle dont la thématique principale est la Déclaration d'Indépendance.
Nous avons pu y admirer des scènes jouées par des acteurs dans la rue en costume d'époque ainsi que les différents corps de métiers au travail. Le lieu est à l'échelle américaine - énorme. On peut utiliser un bus gratuit pour en faire le tour.
Cela nous a donné l'occasion de voir que certains pouvaient monter dans un bus sans connaître sa destination et donc se retrouver à l'opposé du lieu qu'ils cherchaient à atteindre. Bonne rigolade sans conséquence, si ce n'est une heure perdue sur l'emploi du temps.
Comme dans tous les lieux touristiques, il y a des ......accessoires variés à vendre, principalement destinés aux touristes.






Cindy
s'est transformée en fermière de l'époque. Les gens pauvres ne pouvaient pas se laver les cheveux et se les coupaient court. Ensuite, les dames portaient une coiffe pour cacher cette coupe disgracieuse. Sur Cindy, c'est du meilleur effet! Sur Mathieu, n'en parlons pas!

mercredi 9 avril 2008

Mardi 8 Avril

Journée à haute teneur pédagogique. Sharon Adinolfi a élaboré un programme détaillé pour chacun d'entre nous. Les élèves sont pilotés par leur binômes américain pour suivre des cours aussi variés anglais, eps, musique, art, biologie mais aussi théâtre et chinois. Ils sont enchantés même s'ils remarquent de notables différences avec l'enseignement français. La cantine nous offres diverses options. On peut y manger en amenant son propre repas, on peut y déjeuner en achetant son propre repas pour 3 dollars: repas chaud ou buffet salade.
Après 15 heures place aux activités sportives et culturelles. A 16h30 match vedette de l'équipe féminine de football (soccer). Beaucoup d'encouragement de la part de nos garçons pour cette équipe de filles. Parmi elles figure une future sélectionnée de l'équipe mexicaine de football féminin. Elle devrait, normalement, faire partie de l'équipe olympique du Mexique.
A 18h00 c'est au tour des garçons de montrer leur savoir-faire footballistique. Les encouragements français continuent et la soirée se termine vers les 19h30.
MD et BB

Lundi 7 avril.


C’est une journée particulière

Teachers’ work day : il y en a 9 dans l’année. Les profs n’ont pas d’élèves et sont supposés remplir leurs bulletins ou suivre une formation. Certains élèves viennent les voir dans leur classe (un prof par classe, toujours la même toute l’année, des classes très personnalisées). Ces élèves espèrent influencer leur notation ou négocier avec leur enseignant.

Le breakfast est très particulier. En effet, nous prenons le petit déjeuner au CDI (library) . Ce petit déjeuner est payant et est destiné à financer le voyage de fin d’année des « seniors » , les terminales. Les élèves sont avec les adultes mais attendent pour manger que les adultes, qui ont payé, déclarent avoir fini. Le directeur, Mr Winters, assure que cette action renforce le sentiment d’appartenance à la communauté.

Le reste de la matinée est libre. Les seuls élèves français présents sont ceux qui sont hébergés chez des « seniors ». Les enseignants français visitent de façon informelle l’école et commencent à tisser des liens amicaux avec certains. Les discussions sur le système éducatif vont bon train. L’équipement en ordinateur et matériel vidéo est bien supérieur au nôtre mais les locaux ne sont pas forcément en très bon état. Certains nous confient que l’enseignement est d’un meilleur niveau qu’ailleurs aux USA mais que le matériel et les locaux sont de moins bonne qualité.

L’après midi est consacrée au sport et nos amis ont organisé un tournoi de basket et de volley. A cause de la pluie, le « soccer game » (match de foot) a du être annulé. Certains français s’y étaient préparés avec force. Ils sont donc très déçus. Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, tout le monde s’y met et l’ambiance se relâche progressivement. Les équipes se mélangent pour le meilleur. Les enfants encouragent les uns et les autres sans chauvinisme aucun.

Parents et professeurs sont enchantés. Il y a de nombreux témoignages extrêmement positifs. Une maman vient nous voir pour nous apprendre que nos élèves sont adorables et qu’elle a de nouveaux fils maintenant. Tous reconnaissent que nos élèves sont toujours « nice, polite, adorable ». Grande fierté pour nous.

Party : Nous passons ensuite au réfectoire où est organisé une réception appelé « dance ». Une petite sono dans un coin, de la musique qui nous montre une fois de plus que le fossé culturel entre génération se creuse tous les jours. En clair, quasi insupportable pour des adultes mais bon…les enfants aiment donc….

Très statiques, américains d’un côté et français de l’autre au début, tout le monde se regarde en chien de faïence. Il faut attendre l’intervention de Neil qui met le feu aux poudres par une superbe démonstration de « break dance ». Les enfants crient, font du bruit….c’est parti jusqu'à 19 heures. Les photos et les vidéos expliquent le reste.

Soirée en famille.

C’est l’anniversaire de Sunny et sa famille, ainsi que les amis, ont décidé d’organiser une soirée spéciale pour lui faire une surprise. Vraiment très sympa !