mardi 22 avril 2008

Washington DC / New York City

La suite des événements en gare de Washington nous confirme que cette journée sera placée sous la fameuse "Murphy's law".
Le responsable des billets refuse obstinément de modifier notre départ raté de 8h00 pour un autre train vers 10h00. Il faut téléphoner en France, puis en Californie puis le bureau californien doit appeler le chef de la gare de Washingon qui doit donner l'ordre au monsieur (celui du début qui refuse de nous donner les billets) de nous les donner enfin. Il n'y a pas qu'en France que l'administration est compliquée!
Bon, nous on s'en fiche la gare de Washington est très jolie et en plus, chose incroyable, il y a un magasin d'accessoires Harley-Davidson DANS la gare. Fabuleux!Quelques T-shirts plus tard, on nous apprend que le Monsieur des billets (celui qui ref..............) a finalement cédé à l'acharnement de MD et à l'idée qu'il allait sans doute avoir à gérer 40 français, clochards d'un soir dans sa gare . Le jour de la venue du Pape, ce n'est pas "politiquement correct".
C'est donc reparti vers les quais où les passagers attendent le train un peu comme dans un aéroport mais en plus petit. Nous entrons ainsi dans un ce ces parcs à gens matérialisés par des piquets et de bandes de tissu genre ceinture de sécurité donc les américains raffolent. Les anglo-saxons ont une obsession récurrente et presque maladive: la file d'attente.

A gauche, un exemple de file d'attente parfaite, preuve que les élèves français ont de fortes capacités d'apprentissage.
La file d'attente doit être signalée ("the line starts here"). Elle doit être en file indienne et puis elle doit être droite. Enfin, elle ne doit pas gêner la circulation des gens. (autre obsession récurrente) . 40 français qui poireautent depuis 5hoo du matin dans le flou total , surchargés de sacs en tout genre, il ne faut pas leur demander de respecter ce genre de chose. Alors on se pose à l'endroit exact où on s'arrête, on fait glisser son sac par terre ou on le laisse carrément tomber, parfois on le jette. Le résultat est une espèce de troupeau bruyant, aux formes non géométriques variées généralement rassemblé autour d'une montagne de sacs.

Derrière nous, une dame affolée par ce spectacle, perdue dans cet univers qu'elle ne reconnaît plus demande prise de panique à un monsieur à côté d'elle: "Is this a line?" Le monsieur ne répond pas. Elle répète "Is this a line?". En guise de réponse, elle n'obtiendra qu'une moue dépitée et un haussement de sourcils dubitatif. Deux mondes s'opposent: les latins et les anglo-saxons. Ce n'est pas la première fois et ce ne sera pas la dernière.
BB

Aucun commentaire: